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Principaux résultats de l’étude
Importance, Portée et perspectives de l’étude
Le zooplancton (plancton animal) constituait jusqu’à présent le taxon le plus mal connu de la biodiversité marine de Djibouti. Très peu de données existaient sur les groupes faunistiques inférieurs en particulier sur le plancton végétal et animal. Dans ce contexte, bien que l’étude ne soit pas exhaustive, l'identification de 31 espèces constitue déjà une avancée majeure dans la connaissance de la taxonomie du plancton animal des eaux côtières de Djibouti.
Outre l’amélioration de la connaissance, ces résultats pourraient avoir des applications directes dans différents domaines
Les zooplanctons constituent la nourriture préférée des requins baleines (Rhincodontypus). La connaissance de la composition en espèces des zooplanctons s'avère donc cruciale pour la préservation de cette espèce énigmatique menacée mais d'une importance capitale pour le tourisme marin à Djibouti.
L’étude a révélé que la plus forte densité des zooplanctons s’observe au mois de décembre et la plus faible densité au mois de février. Ces résultats peuvent être exploités pour mieux planifier l'activité touristique : le mois de décembre correspondrait à la période idéale pour observer les requins baleines sur le littoral d'Arta.
L'autre résultat marquant de l'étude est la contamination des zooplanctons par les polluants organiques persistants (POPs)
Ce résultat suscitent des inquiétudes, tant pour l’environnement marin que pour la santé publique.
Conséquences écologiques
Les zooplanctons se situent au 2eme niveau dans la chaîne alimentaire, juste au-dessus des phytoplanctons. Tout naturellement, leur contamination se transmettrait à tous les niveaux supérieurs du réseau trophique. Les consommateurs directs des zooplanctons notamment les requins-baleines seraient les premières victimes.
Risques pour l’homme
Les POPs sont des molécules toxiques potentiellement cancérigènes. Leur toxicité est surtout liée au fait qu’elles soient bioaccumulables et peuvent ainsi se trouver à des fortes concentrations dans les espèces situées aux niveaux supérieurs du réseau trophique tels que les requins, les poissons carnivores, etc.
Perspectives
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https://doi.org/10.1016/j.scitotenv.2018.01.286